Conférences Animé Ⅳ

Samedi
10 h 30
Precure, 15 ans de sakuga dans ta FACE

Il y a maintenant 15 ans, débutait sur TV Asahi la série produite par la Toei Futari ha Pretty Cure, première série de la franchise Precure. Composée désormais de 16 séries et 25 films, c’est actuellement (et de loin !) la plus vaste série d’animés originale diffusée en continu à la télévision japonaise.


©ABC-A - Tôei Animation

Avec une telle pérennité, de nombreux talents ont participé à un moment ou un autre à Precure : certains sont là depuis le début et continuent de participer, tandis que d’autres sont passés en coup de vent sur un seul épisode. Certains ont fait leurs débuts sur la série quand d’autres étaient déjà des vétérans renommés. Certains sont arrivés avec leur style marqué quand d’autres ont sublimé celui de la série ; mais tous ont contribué à construire Precure.


©ABC-A - Tôei Animation

Que vous soyez un novice qui découvre ou un fan de longue date, Jonetsu vous propose de célébrer les 15 ans de Precure avec une conférence qui mettra en avant les animateurs qui ont marqué l’histoire de la franchise. L’occasion de (re)découvrir des moments d’animation impressionnants par certains des animateurs les plus doués du Japon et commentés par deux PASSIONNÉS au taquet.

 

Intervenants :

Tetho

Cet individu vous dira qu’il est un simple fan, mais prenez garde : il est bien plus que ça encore…

Yokathaking

Jeune mégalomane persuadé qu’il pourra dominer le monde dans moins d’une douzaine d’années, Yoka est à la fois membre fondateur et président de MonoType, responsable conférences de l’association Forum Thalie, rédacteur sur les blogs Minorin et Sakuga Taisen mais aussi membre de l’association Nijikai, organisatrice de la Convention Jonetsu.

Samedi
11 h 30
Les métiers de gestion de production dans l’animation

Lors des précédentes éditions de Jonetsu, nous avons pu aborder le rôle des animateurs, des réalisateurs, des storyboarders, et même des sound designers et compositeurs musicaux qui travaillent sur les animés.

Mais derrière ces postes artistiques mis en avant se cachent une armée de personnes chargées de s’assurer que la production se déroule comme prévu. 


Quand t’es assistant de prod et que tu dois trouver quelqu’un pour faire un cut sur ton épisode 

Les métiers de gestion de production sont peu connus du grand public mais sont pourtant une pièce essentielle de la création d’une série ou d’un film d’animation.

Qu’il s’agisse d’assistant de production, de chargé de production, ou de directeur de production, tous aident à créer le contenu de vos séries préférées.


Quand t’es chargé de prod et que tu dois demander à un directeur d’anim de corriger en urgence des cuts non prévus

Leur travail ? Faire travailler de concert tous les autres acteurs de la production d’animation et servir de relai entre les différents animateurs, metteurs en scène, réalisateurs, scénaristes, monteurs…


Exemple de planning de production pour un animé en deux cour. C’est joli, vu comme ça, non ?

C’est à deux de ces métiers de l’ombre que nous allons nous intéresser lors de cette conférence :

  • le chargé de production ;
  • le directeur de production.

Elle sera menée par deux professionnels de l’animation et qui ont tous deux touché à ces postes bien particuliers.

Intervenants :

Jean-Rémi PERRIN

Jean-Rémi PERRIN travaille depuis plus de 10 ans dans le secteur de l’animation. Il a démarré en tant qu’assistant de production, puis est devenu chargé de production et enfin directeur de production et scénariste.
Il a officié auprès de diverses sociétés d’animation parmi lesquelles Xilam (sur Rantanplan et A kind of Magic), Marathon Media (sur Gormiti, saisons 1 et 3), Zodiak Kids Studio (sur LoliRock, saisons 1 et 2), Zagtoon (sur Miraculous Ladybug, au scénario, saisons 2 et 3) ou Supamonks (au développement de Pompon Ours).
 

Séverine VARLETTE

Diplômée d’un BAC Arts appliqués en 1998 et d’un BTS Communication visuelle en 2000, Séverine VARLETTE a commencé à travailler dans l’industrie de l’animation en 1998.
Elle a notamment été : 1ère assistante réalisatrice au studio Marathon Média (sur les projets projets Lolirock, Rekkit the Rabbit, Totally Spies le Film et Spiez), 2ème assistante réalisatrice au studio Marathon Média (Team Galaxy, Martin Mystère), assistante de production aux studios Marathon Media, Alphanim (Mona la vampire…) et Studio Ellipse (Agrippine, Capitaine Fracasse, La Famille Pirate…), 1ère assistante réalisatrice et chargée de production sur les saisons 2 et 3 de Miraculous Ladybug, chargée de production sur le long métrage La Fameuse Invasion des ours en Sicile

Elle est co-fondatrice du studio Yapiko Animation France/Japon, qu’elle a créé en 2012 avec Eddie MEHONG et Jean-Louis VANDESTOC. Elle fait aussi partie de l’association Furansujin Connection depuis 2016.

 
 
Dimanche
10 h 30
Les sources de revenus dans l’animation japonaise

En 2019, l’animation japonaise n’a jamais été aussi prolifique, tant dans le nombre d’animés et de films qui sortent chaque année que dans le nombre de produits dérivés et d’événements associés, qui permettent aux fans de continuer à vivre les animés en dehors de leur diffusion, ou dans ses impacts en dehors du Japon. Ces nouveaux modes de consommation amènent donc logiquement une multiplication des sources de revenus.

Evolution des revenus de l'animation japonaise

Dans ce contexte, est-ce que regarder les ventes des DVD et Blu-ray comme sacro-saint critère de réussite d’un animé est un indicateur pertinent ? Ne faudrait-il pas regarder d’autres critères, comme par exemple : la vente de jouets et d’autres goodies, l’impact du simulcast à l’international ou l’augmentation du nombre de films sortant chaque année ? Est-ce que vendre un GunPla, c’est plus important que vendre une série Gundam ? Est-ce que, comme le fait Kyoto Animation cette année, se consacrer sur les films est plus important qu’enchaîner les séries télé ? Est-ce qu’il vaut mieux un bon concert avec les seiyū (comédien·ne·s de doublage) qu’un Blu-ray en sold out ?

Good guy Lupin

Après l’évolution des modèles économiques de l’animation japonaise, les acteurs clés dans la réalisation des animés, puis la place actuelle de l’international dans la production d’animés, voici le quatrième volet de cette série de conférences consacrées à la production des animés. Elle est, cette fois-ci, centrée sur les sources de revenus dans l’animation japonaise. On va parler gros sous.

 

Intervenants :

Olivier FALLAIX

Très impliqué dans le monde de l’animation japonaise en France, Olivier FALLAIX (alias GoToon) a été tour à tour animateur de radio, interprète, mais surtout rédacteur puis rédacteur en chef du magazine AnimeLand dès 2005. Il travaille aujourd’hui comme consultant pour la plateforme de simulcast Crunchyroll.

Yokathaking

Jeune mégalomane persuadé qu’il pourra dominer le monde dans moins d’une douzaine d’années, Yoka est à la fois membre fondateur et président de MonoType, responsable conférences de l’association Forum Thalie, rédacteur sur les blogs Minorin et Sakuga Taisen mais aussi membre de l’association Nijikai, organisatrice de la Convention Jonetsu.

Dimanche
13 h
Distribuer l’animation japonaise au cinéma
logo-Eurozoom

Dans l’ombre du géant Miyazaki et son studio Ghibli, c’est désormais toute la diversité de l’animation japonaise qui s’exprime dans les salles françaises. Énormément de chemin a été parcouru depuis la sortie d’AKIRA en 1991 et sa distribution confidentielle.

   
Quelques films distribués par Eurozoom
Aujourd’hui, et au-delà des films adaptés de séries populaires, ce sont des films aussi variés que Your Name., Les Enfants Loups Ame et Yuki, A Silent Voice, Dans un recoin de ce monde, Okko et les fantômes, Hana et Alice mènent l’enquête, Mary et la fleur de la sorcière ou encore Lou et l’île aux sirènes qui sont projetés sur les écrans français, révélant ainsi la richesse de l’animation japonaise au-delà des clichés. Cela dans les grandes villes, mais pas seulement.
 
Derrière cette accessibilité actuelle se cache le combat de certains distributeurs cinéma pour diffuser des films atypiques et faire connaître des réalisateurs encore méconnus du public.
 
   
Quelques films récents distribués par Eurozoom
  
Mais comment s’organise la distribution des films d’animation japonais en France et quels en sont les enjeux ?
Comment négocie-t-on la distribution d’un film avec ses ayants droit ? Comment le met-on en valeur auprès des salles de cinéma ? Quelles sont les contraintes imposées pour ce format spécifique ?
 
 
Liz et l’oiseau bleu, de Naoko Yamada, Eurozoom.
Eurozoom, distributeur emblématique du cinéma d’animation japonais en France depuis plus d’une décennie, se propose de vous présenter son métier.
Du repérage d’œuvres cinématographiques à la fin de l’exploitation d’un film dans les salles, l’ensemble du processus sera décrit lors de cette conférence. 

Intervenants :

Hélène Vasdeboncœur

Hélène Vasdeboncœur est programmatrice pour Eurozoom depuis 2008.

Romain Brosolo

Romain Brosolo est programmateur chez Eurozoom depuis 2012.

Dimanche
14 h
L’animation, du Japon à la France

Animatrice depuis le milieu des années 1970, Masako SAKANO a fait ses débuts sur le clean et intervalles de Great Mazinger puis UFO Robot Grendizer (Goldorak). Elle passera à l'animation clé sur Zambot 3 et Mobile Suit Gundam, avant de participer à Nausicaä de la Vallée du Vent et Touch.

Elle travaillera ensuite avec le Studio Ghibli dès sa création en 1985, sur la production de Laputa, le château dans le ciel. Elle collaborera avec le studio pendant plus de deux décennies en tant qu’animatrice assistante en charge du cleanup et des intervalles. Elle a ainsi participé à ses plus grands classiques, de Totoro au Voyage de Chihiro en passant par Princesse MononokéPorco Rosso ou Si tu tends l’Oreille. Elle a également travaillé sur certains courts-métrages du musée Ghibli tels que Monmon l’Araignée d’Eau et Mei et le Chaton-Bus.


Quelques plans sur lesquels Masako SAKANO a fait des intervalles pour le studio Ghibli

En 2006, sa carrière prend un tournant radical quand elle s’installe en France pour travailler sur Mia et le Migou au sein du studio Folimage avant de rejoindre Ankama Animations, où elle travaillera sur les séries TV de Wakfu, puis le film de Dofus. Devenue indépendante depuis, elle continue de collaborer avec des studios français.


Quelques séquences du film Dofus sur lesquelles a travaillé Masako SAKANO

À l’occasion de cette conférence, Jonetsu vous propose de rencontrer une animatrice au parcours riche et atypique. 

Grâce à l’étendue et la diversité de son expérience, Masako SAKANO viendra nous parler de l’évolution des techniques de création d’une animation et des frontières, loin d’être aussi nettes qu’on le pense, entre les différentes étapes d’une animation. Elle abordera également les conditions de travail des animateurs, au Japon comme en France, en les illustrant de nombreuses anecdotes.

 

Intervenants :

SAKANO Masako

Animatrice depuis plus de 40 ans, SAKANO Masako  a travaillé pendant plus de 20 ans pour le studio Ghibli, de Laputa au Chateau Ambulant.
En 2006, elle s’installe en France pour travailler sur Mia et le Migou au sein de Folimage, avant de rejoindre Ankama Animations pour travailler sur Wakfu et Dofus. Habitant toujours en France, elle est désormais animatrice freelance.